Comment imaginer la forme de l'Etat dans sa gestion de la cohabitation ethnique sous un angle positif pour l'Afrique aujourd'hui et demain? Telle est la question thématique fondamentale de... Show moreComment imaginer la forme de l'Etat dans sa gestion de la cohabitation ethnique sous un angle positif pour l'Afrique aujourd'hui et demain? Telle est la question thématique fondamentale de Pascal Touoyem de Cameroon. La réalité ethnique en Afrique continue d'être déterminante comme dimension absolue de l'existence individuelle et collective au point de constituer une hypothèque grave pour ce qui est du fonctionnement normal de ces Etats. C'est pourquoi le continent noir est riche en Etats faillis, effondrés, ou en passe de le devenir. A l'ère globale, le modèle politique de l'Etat multi-ethnique doit permettre la mise en perspective d'un néo-constitutionnalisme démotique (de 'demos' ou peuple) permettant de restituer aux ethnies, leur statut de nations sociologiques. L'enjeu étant celui de jeter les bases d'une renaissance politique africaine adossée sur la nature plurinationale des sociétés africaines par-delà le multipartisme. Le nouveau pacte social et politique qui fonde l'Etat multi-ethnique permettrait ainsi aux pays d'Afrique noire de se doter d'une démocratie fondée sur le principe 'gagnant-gagnant'. La théorie de l'Etat multinational ouvre la perspective d'une innovation constitutionnelle, politique et conceptuelle des sociétés plurinationales au XXIe siècle: celle d'une refondation de notre imaginaire pour une réorientation globale de la pensée politique africaine dans ses besoins, ses désirs, ses quêtes, ses attentes et ses espérances. Show less
One of the core principles instituted by the post-1991 government in Ethiopia that took power after a successful armed struggle was ethnic-based federalism, informed by a neo-Leninist political... Show moreOne of the core principles instituted by the post-1991 government in Ethiopia that took power after a successful armed struggle was ethnic-based federalism, informed by a neo-Leninist political model called revolutionary democracy. In this model, devised by the reigning Tigray People's Liberation Front (later EPRDF), ethnic identity was to be the basis of politics. Identities of previously non-dominant groups were constitutionally recognized and the idea of pan-Ethiopian identity de-emphasized. This article examines the general features and effects of this new political model, often dubbed an ''experiment'', with regard to ideas of federal democracy, socio-economic inclusiveness, and ethno-cultural and political rights. After 20 years of TPLF/EPRDF rule, the dominant rhetorical figure in Ethiopian politics is that of ethnicity, which has permeated daily life and overtaken democratic decision-making and shared issue-politics. The federal state, despite according nominal decentralized power to regional and local authorities, is stronger than any previous Ethiopian state and has developed structures of central control and top-down rule that preclude local initiative and autonomy. Ethnic and cultural rights were indeed accorded, and a new economic dynamics is visible. Political liberties, respect for human rights and economic equality are however neglected, and ethnic divisions are on the increase, although repressed. Ethiopia's recent political record thus shows mixed results, with positive elements but also an increasingly authoritarian governance model recalling the features of the country's traditional hierarchical and autocratic political culture. This may produce more debate on the need for ''adjusting the experiment''. Show less
The papers brought together in this volume were originally presented at a symposium on the culture, history and economy of the Otjiherero-speaking people - the Herero and the Himba - of Namibia,... Show moreThe papers brought together in this volume were originally presented at a symposium on the culture, history and economy of the Otjiherero-speaking people - the Herero and the Himba - of Namibia, which was held in Siegberg, Germany, in September 1997. The papers are grouped in five parts: The emergence of pastoral strategies and social developments in southwestern Africa (contributions by Andrew B. Smith, Thomas Frank, Tilman Lenssen-Erz and Wilhelm J.G. M”hlig) - Formations and transformations of pastoral societies (Dag Henrichsen, Jan-Bart Gewald, Hildi Hendrickson, Wolfgang Werner) - The economic organization of livestock husbandry in the 20th century (Michael Bollig, Itaru Ohta, Ute Stahl, Giorgio Miescher) - Conceptualizations of environment and society (Steven van Wolputte, Andreas E. Eckl, David Crandall, Christofer W„rnl”f) - Maintaining pastoral identities on the periphery (Jeremy Silvester, Thomas Widlok, Ruy Duarte de Carvalho). The papers are preceded by an introduction on the transformations of pastoral society in Namibia by Michael Bollig and Jan-Bart Gewald. Show less
L'impact du processus de mondialisation politique et économique qui se répercute également sur les sociétés africaines transforme les conceptions et l'usage qui est fait de l'ethnicité, de l... Show moreL'impact du processus de mondialisation politique et économique qui se répercute également sur les sociétés africaines transforme les conceptions et l'usage qui est fait de l'ethnicité, de l'identité de groupe et de la violence. Ces transformations apparaissent dans les relations changeantes entre la société locale et l'État dans la Corne de l'Afrique, où l'on peut distinguer trois niveaux d'interaction entre le niveau local et celui de l'État. Pour traiter du premier niveau, l'auteur décrit les évolutions qui se sont produites au sein d'une société agropastorale du sud de l'Éthiopie: les Suri sont un exemple typique d'une société locale transformée par la mondialisation. A cause de leur insertion dans des interactions plus larges au niveau régional et national, la violence qui était intégrée dans la culture est redéfinie, elle n'est plus ritualisée et elle devient plus instrumentale. L'étude du deuxième et troisième niveau se concentre sur l'évolution du cadre de la violence politique de l'État en Éthiopie et en Somalie. Les violences des groupes politiques et de l'État étaient étroitement liées à l'échec du projet de la modernisation des deux pays. Cependant, ces derniers sont très différents du point de vue des bases sociales et régionales sur lesquelles ils forment leur identité et se mobilisent politiquement. En définitive, l'article montre l'importance croissante des réponses violentes en tant que force de résistance dans le cadre de la mondialisation. Bibliogr., notes, réf., rés. en français (p. 201) et en anglais (p. 205) Show less
Peut-on considérer que les Fulbe forment un peuple unique, malgré leur dispersion, dans la mesure où ils partagent la même langue? En comparant le discours des anthropologues et des linguistes à... Show morePeut-on considérer que les Fulbe forment un peuple unique, malgré leur dispersion, dans la mesure où ils partagent la même langue? En comparant le discours des anthropologues et des linguistes à propos du concept de 'pulaaku', les auteurs soulèvent la question de la complexité qu'il y a à définir l'ethnicité peule. Alors que certains y voient une sorte d'invariant du monde peul lorsque 'pulaaku' signifie 'code moral' ou 'comportement', dans le delta intérieur du Niger, ou au Massina (Mali), le même mot désigne l'ensemble de la communauté des Fulbe par rapport aux sociétés voisines. En guise d'exemple, les auteurs présentent les mots avec lesquels les Fulbe du clan Jallube du Hayre, dans le Mali central, expriment effectivement 'le code moral'. Elles montrent que les divers groupes sociaux d'une communauté (en l'occurrence les pasteurs et les anciens esclaves) peuvent désigner de façons différentes le contenu des éléments du code moral. Or, dans tous les cas, le discours sur l'identité est une simplification de la réalité, et cela risque de faire d'un peuple une entité artificielle et d''oublier' tout ce qui fait sa diversité et ses différences. L'utilisation du terme 'pulaaku' est le reflet de ce processus. Show less
Ethiopië lijkt een fase van 'deconstructie en reconstructie' door te maken sinds de val van het regime Mengistu in mei 1991. Het land is in een proces van politieke herstructurering verwikkeld... Show moreEthiopië lijkt een fase van 'deconstructie en reconstructie' door te maken sinds de val van het regime Mengistu in mei 1991. Het land is in een proces van politieke herstructurering verwikkeld en poogt een basis te leggen voor een meer open, democratische samenleving. Als gevolg van bijna vier jaar overgangsbeleid is Ethiopië reeds aanzienlijk veranderd: er bestaat vrede en relatieve rust; er is veel meer sociale en politieke vrijheid; er is een opener, markt-georiënteerde economie, met betere voorwaarden voor economische activiteit; het bewind is erin geslaagd etniciteit of 'nationaliteit' een alom tegenwoordig punt te maken onder de bevolking; decentralisatie en 'etnisering' van de regio's zijn vergevorderd, ofschoon de feitelijke controle nog steeds bij de centrale regering ligt. Een probleem vormt de dominantie van het EPRDF (Ethiopian Peoples' Revolutionary Democratic Front) en de TGE (Transitional Government of Ethiopia) en de relatie tussen de zittende machthebbers en de oppositie. De verkiezingen van juni 1994 en mei 1995 leidden tot een versterking van de positie van de zittende regering, maar losten de problemen van representativiteit en legitimiteit van deze regering niet op. Het dilemma van etnisering en/of representatieve democratie blijft voorlopig nog bestaan. Noten, samenvatting in het Engels (p. 624) Show less
L'expérience de renouveau politique en Éthiopie est en cours depuis 1991, lorsque le régime du colonel Mengistu Haile Mariam fut remplacé par une coalition de mouvements de guérilla à base ethnique... Show moreL'expérience de renouveau politique en Éthiopie est en cours depuis 1991, lorsque le régime du colonel Mengistu Haile Mariam fut remplacé par une coalition de mouvements de guérilla à base ethnique dirigée par l'EPRDF (Ethiopian Peoples' Revolutionary Democratic Front). La politique de restructuration démocratique du TGE (Transitional Government of Ethiopia) est fondée sur le postulat que la démocratisation ne pourra être établie qu'à travers la réalisation des droits ethniques des différentes 'nationalités' du pays. L'Éthiopie devrait donc devenir une fédération démocratique de régions-ethnies au lieu de rester un État unitaire. Cet article évoque les implications d'une telle ligne idéologique et évalue les élections 'démocratiques' tenues depuis 1992. Pour une partie croissante de la population, la politique de restructuration devient décevante. La République fédérale d'Éthiopie a été réalisée le 8 décembre 1994 avec l'adoption par l'Assemblée constituante de la nouvelle Constitution. Mais les partis d'opposition les plus importants ne sont pas satisfaits et ils sont tentés de boycotter les élections nationales prévues pour mai ou juin 1995. Postscriptum, réf Show less
This paper explores the cultural dynamics of ethnicity in the context of a postcolonial African State, Zambia. The opening sections define ethnicity and pinpoint its central dilemma: while... Show moreThis paper explores the cultural dynamics of ethnicity in the context of a postcolonial African State, Zambia. The opening sections define ethnicity and pinpoint its central dilemma: while unmistakably constructed and thus selectively empowering the brokers coordinating the construction process, ethnicity nonetheless tends to pose as unchangeable, innate and inescapable. The paper then presents an analysis of the Kazanga festival which has been taking place since 1988 among the Nkoya in western Zambia. As an instance of ethnic self-representation vis-…-vis the national State, the annual festival brings out the extent to which cultural reconstruction in ethnicity radically transforms local historical cultural forms into a global idiom of performance, inequality along class and gender lines, and commodification or folklorization of culture. Yet such transformation is shown to have a revitalizing effect on local expressive culture and on the historic kingship, and is argued to be a survival strategy for local cultural forms in a globalizing world. The author attended the Kazanga festival in 1989, and again in 1994. In a postscript he outlines changes which have taken place since 1989. Show less
De auteur stelt dat het einde bereikt is van een vrij lange periode waarin cultuurdynamiek in Afrika in hoofdzaak vanuit een Marxistisch geïnspireerde politiek-economische optiek werd bezien. Een... Show moreDe auteur stelt dat het einde bereikt is van een vrij lange periode waarin cultuurdynamiek in Afrika in hoofdzaak vanuit een Marxistisch geïnspireerde politiek-economische optiek werd bezien. Een nieuwe benadering van de dynamiek van Afrikaanse culturen begint zich af te tekenen waarin een viertal thema's centraal staan: globalisering, 'verwaring' (commoditificatie), 'belichaming' (de rol van het menselijk lichaam), en de rol van de staat. Daarnaast blijft het thema ongelijkheid een aandachtspunt. Naast een paradigmatische strijd speelt zich een strijd af over de waardering van de transformatieprocessen die zich thans in Zuidelijk Afrika voordoen. Deze argumentatie wordt geïllustreerd aan de hand van een etnografisch voorbeeld: de culturele vereniging 'Kazanga' in westelijk Zambia en met name het jaarlijkse Kazangafestival, waar een zo compleet mogelijk overzicht gegeven wordt van Nkoya zang, dans en ritueel. Show less
Although the Ethiopian Transitional Government has been attempting since 1991 to set up new national and regional structures of administration and cooperation that may eventually lead to some form... Show moreAlthough the Ethiopian Transitional Government has been attempting since 1991 to set up new national and regional structures of administration and cooperation that may eventually lead to some form of locally entrenched, ethnic-based democracy, these are not yet fully in place in K„fa region in southern Ethiopia. This paper analyses the possibilities and constraints of the Ethiopian model by highlighting the increasing ethno-political tensions in this 'marginal' area, notably between the Dizi and the Suri in the Maji area. It examines the political and ecological factors which played a role in the recent upsurge of violence, and discusses the prospects for intervention and change. The paper is based on fieldwork carried out in the area during 1992 and 1993. Notes, ref Show less
This article is an editorial introduction to the five contributions to a two-day Dutch-Belgian workshop on ethnicity in Africa (Leiden, The Netherlands, December 1991) selected for publication in... Show moreThis article is an editorial introduction to the five contributions to a two-day Dutch-Belgian workshop on ethnicity in Africa (Leiden, The Netherlands, December 1991) selected for publication in the present issue of 'Afrika Focus'. It highlights various aspects of the study of ethnicity which emerge from the papers in question: the deconstruction of the ethnic group as a group, the characterization of ethnicity as a cultural process primarily determined by an underlying struggle for power, the dynamism of ethnicity as a phenomenon subject to constant change, ethnic social stratification and the role of elites. The papers suggest that current approaches to African ethnicity have tended to overemphasize the formative influence of the colonial State at the expense of continuity with precolonial processes of group formation. They also suggest that there is a case for a reassessment of the limits to the political manipulation of ethnic consciousness, and the exploration of the explanatory value of local cultures considered over considerable time periods. Bibliogr., notes, ref., sum Show less
Etniciteit is bij uitstek geschikt om in veranderingsprocessen te bemiddelen tussen fundamenteel verschillend gestructureerde sociale verbanden, en met name tussen het plaatselijk niveau enerzijds... Show moreEtniciteit is bij uitstek geschikt om in veranderingsprocessen te bemiddelen tussen fundamenteel verschillend gestructureerde sociale verbanden, en met name tussen het plaatselijk niveau enerzijds, de staat en wijde economische structuren anderzijds. Om deze stelling te illustreren geeft de auteur een beschrijving van een ceremonie, genaamd 'Kazanga', die elk jaar op 1 juli plaatsvindt in Shikombwe, Kaoma District, in het westen van Zambia. De beschrijving is gebaseerd op waarnemingen tijdens het festival van 1989. De inwoners van Shikombwe, een koninklijke residentie, beschouwen zich als Nkoya. De auteur bespreekt de ontwikkeling van de Nkoya tot zelfbewuste etnische groep en het ontstaan van de 'Culturele Vereniging Kazanga', die het propageren van de plaatselijke 'Nkoya' cultuur, door middel van het gelijknamige festival, als belangrijkste doelstelling heeft. Eerst houdt de auteur zich bezig met het officiële gedeelte, waarin 'Kazanga' verschijnt als bemiddeling gericht op de nationale staat. Vervolgens gaat hij na hoe het festival door zijn organisatorische vormgeving de plaatselijke cultuur selecteert en transformeert. Ten slotte wordt aandacht geschonken aan de specifieke aard van symbolische productie die het festival kenmerkt en waarin zijn bemiddelend karakter het meest tot uitdrukking komt. Show less
The author argues that Zambian rural anthropology is on the decline, and that this decline is related to the reliance, among anthropologists, on the tribe and ethnic group as the basic unit of... Show moreThe author argues that Zambian rural anthropology is on the decline, and that this decline is related to the reliance, among anthropologists, on the tribe and ethnic group as the basic unit of study in the past; that the one way to escape from the tribal model on the analytical plane without sacrificing the subjects' own organization of their experience, is to try to explain this experience as a form of consciousness emerging out of the dialectics of political incorporation and, even more fundamentally, the penetration of capitalism, in other words, the articulation of capitalism and a non-capitalist mode of production. The chapter is based on research among the Nkoya of western Zambia, an earlier version of it was published in 'Journal of Southern African Studies', vol. 8, no. 1, (1981/82), pages 51-81. Show less
The alternative proposed here for the tribal model as a unit of study is not another, better unit of study (e.g. a mode of production, an expanding social formation, or a well-defined spatio... Show moreThe alternative proposed here for the tribal model as a unit of study is not another, better unit of study (e.g. a mode of production, an expanding social formation, or a well-defined spatio-temporal portion of reality), but a growing awareness of possible problems and interrelations, informed by insights from history and political economy. Thus this paper is an exercise in the interaction of anthropology and history in the analysis of a specific set of data: Introduction - The end of rural anthropology in Zambia? - The unit of study - Studying the Nkoya - Ethnicity, history and the Nkoya experience - Nkoya ethnicity and the dialectics of consciousness - Conclusion: beyond the unit of study. Show less
